Diego Movilla – Par effraction

La peinture sans les peintres aurait peu de chances d’exister. À Tours comme ailleurs s’expriment dans la lumière de leurs ateliers des artistes de toutes nationalités et de cultures souvent diverses, alors que dans nos rues parfois survoltées des populations vont et viennent, du travail à l’école, de leur maison aux spectacles, sans toujours savoir les talents qui œuvrent parfois juste à côté de chez elles.

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Sur « Les ÉCLAIREUR.ES »

Oui, un projet littéraire, parce qu’aujourd’hui beaucoup de choses fonctionnent sur le mode du projet.  La recherche d’un boulot, l’écriture d’un scénario, un futur événement, une entreprise en gestation, une architecture d’avenir, j’en passe, tout est possible et vaguement probable, à tel point que les bureaux d’innovation sont remplis de projets inaccomplis.

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Chronique BRANCO PLENEL RUFFIN

L’écrivain est un citoyen comme un autre et son existence est aussi concernée par la politique que n’importe qui. En ce sens, il m’arrive de quitter les rivages de la fiction ou de la poésie pour m’engager sur ceux de la contestation. Ce n’est pas la posture que je préfère, loin de là. J’ai même la nette impression que j’y perds mon temps, mais à qui la faute, sinon aux faiseurs de tracas quotidiens que sont les malveillant.es qui nous gouvernent ? Il y a une dimension victimaire dans la contestation que je voudrais réfuter que je n’y parviendrai pas, mais les convictions dépassent ce type de considération. Quand faut y aller, faut y aller.

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INDÉCISE

Je suis un être délabré
Ma bouche a oublié ton goût sucré
Dans ta demeure d’avant les murs ont perlé
D’une soif au regard décharné

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HEROES

C’était en 1974, je crois, j’avais 14 ans et j’allais à l’école dans un collège de Birmingham. Filles et garçons, sur le revers de leurs blazers bleu marine, arboraient tous fièrement le badge d’Aladdin Sane, sur lequel le visage de Bowie est strié d’un éclair orange et bleu. Désormais pour moi, la musique avait un sens, un son et une émotion.

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Transmission – Ian Curtis

Depuis que j’ai entendu Joy Division pour la première fois, je ne me suis jamais lassé de sa musique. Pour Transmission, écrite par Ian Curtis et enregistrée en 1979, à défaut d’une traduction mot à mot comme c’est trop souvent le cas vis-à-vis des paroles de chansons anglo-saxonnes, j’ai préféré en extraire le sens poétique par une interprétation personnelle.

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