13 mars 2022
Cendres en terres
13 mars 2022
24 septembre 2021
(Extrait)
3 janvier 2021
Hier soir Je suis sorti après l’heure Je revenais de l’amour Au diable le couvre-feu Je ne crois pas les médias Je n’écoute pas le roi Ma voisine a invité ses voisins Je les ai vus par la vitre du nouvel an Ils ont porté un masque toute la soirée Le magasin fait la police Ses employés demandent des identités Des pass’ports médicalisés Et des bulletins de santé Aux rayons du supermarché Les clients aussi font la loi Les vieilles et les belles mères Et les délateurs en tous genres N’importe quel prétexte Est bon pour des sévices Punir et condamner Cette obscure humanité n’a Jamais été aussi heureuse L’agent est sous serment Il mentira, il cognera Tout lui sera pardonné Il n’aura pas besoin D’aller à la mosquée Il est l’heure grave des familles Elles couvent des maladies Confinement Enfermement Fermement Mensonges Des secrets d’État circulent Ils vont et viennent sur les écrans Les chefs ricanent Comme à la mascarade Leur sort nous est dicté Les bambins sont muselés Ils respirent en-dedans Leurs petits poumons s’enflent De cochonneries peu aériennes Et le visage de leurs parents Disparaissent derrière le voile De l’obéissance De l’ignorance De l’opulence des pharmaciennes Les ados Leurs destins dos à dos Sans dents, sans lèvres Interdits de sourire Privés de visage Cachant leurs sentiments Et leur ressentiment Dans la distanciation Le vaccin inocule un poison Le poison se répand Il n’avait pas assez voyagé Aux dires des labos Et des gouvernements Peu diserts sur la question De leur collaboration ni de leurs revenus Mon chien aboie aux passants Il devrait monter la garde Devant la télévision Pour écarter la propagande La culture est en danger « Laquelle ? demande l’auteur Celle du compte en banque Des officiers du Ministère Et de leurs subalternes ? » La presse est surveillée Par ceux-là mêmes Qui la rédigent La dévotion couve les rotatives D’une encre frelatée À goût de sang contaminé L’histoire se répète Les puissants se protègent Les faibles se confinent Attends Entre les murs S’éveillent des résistances Elles seront debout dès l’aube Sous des portiques glorieux Encore un peu de temps La vérité sera toujours Gagnante Ce matin Ma couche est inondée Ton ventre ensoleillé Au diable le couvre-feu Je ne crois pas les médias Je n’écoute pas le roi michel pommier 1° janvier 2021 Devant la Maison d'En-Haut de la Tranchée Les Chantiers de la Création Tours Merci à Paskal Chottard pour son accompagnement amical à l'harmonica. Vidéo de la lecture : https://www.facebook.com/annie.chottard/videos/10223698377838352
18 avril 2020
A lire en écoutant la musique de Blade Runner
29 mars 2020
Le beau spectacle
L’Effondrement programmé
Le voilà
Il a mis sa couronne de deuil
Son voile de cauchemar
Il monte un cheval noir
D’où vient-il ce triste sire
Ce déchet de nos accomplissements
Enterrant sur son passage
Des multitudes
Des innocent.es
17 mars 2019
Je suis un être délabré
Ma bouche a oublié ton goût sucré
Dans ta demeure d’avant les murs ont perlé
D’une soif au regard décharné
1 mars 2019
L’AUTOROUTE
16 février 2019
C’était en 1974, je crois, j’avais 14 ans et j’allais à l’école dans un collège de Birmingham. Filles et garçons, sur le revers de leurs blazers bleu marine, arboraient tous fièrement le badge d’Aladdin Sane, sur lequel le visage de Bowie est strié d’un éclair orange et bleu. Désormais pour moi, la musique avait un sens, un son et une émotion.
25 janvier 2019
Depuis que j’ai entendu Joy Division pour la première fois, je ne me suis jamais lassé de sa musique. Pour Transmission, écrite par Ian Curtis et enregistrée en 1979, à défaut d’une traduction mot à mot comme c’est trop souvent le cas vis-à-vis des paroles de chansons anglo-saxonnes, j’ai préféré en extraire le sens poétique par une interprétation personnelle.
26 octobre 2018
J’étais plutôt Beatles à l’adolescence parce que ma marraine m’avait offert le 45 tours de « Michelle » pour mes cinq ans en 1965. Ça date, mais je n’ai pas oublié, ni l’intention, ni l’objet, et moins encore cette mélodie fredonnant mon prénom au féminin.