15 mai 2019
Chronique BRANCO PLENEL RUFFIN
L’écrivain est un citoyen comme un autre et son existence est aussi concernée par la politique que n’importe qui. En ce sens, il m’arrive de quitter les rivages de la fiction ou de la poésie pour m’engager sur ceux de la contestation. Ce n’est pas la posture que je préfère, loin de là. J’ai même la nette impression que j’y perds mon temps, mais à qui la faute, sinon aux faiseurs de tracas quotidiens que sont les malveillant.es qui nous gouvernent ? Il y a une dimension victimaire dans la contestation que je voudrais réfuter que je n’y parviendrai pas, mais les convictions dépassent ce type de considération. Quand faut y aller, faut y aller.