Bruno SAULAY et la GÉOCORPORALITÉ

Créateur en 1989 du concept de « géo-corporalité », Bruno SAULAY transmet par un cycle d’expériences un élargissement de la conscience, celle-ci passant par une matérialisation méthodique d’un vocabulaire plastique original qui évoque et invoque le spirituel dans l’art.

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Souvent…

Souvent, on lui prodiguait l’hospitalité, par tradition ou par générosité. Parce qu’il venait de loin, on lui posait moult questions. On voulait savoir ce qu’il y avait de l’autre côté du désert, personne n’en connaissant l’au-delà. Alors Eakin racontait les paysages, les villes, les inventions et les techniques ; il expliquait les coutumes, décrivait les parures, parlait de l’art et, pour captiver son auditoire, il brodait une histoire, la sienne, et mettait en scène décors et personnages, afin de rendre sa narration plus vivante.

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Al-Lāt, Manat et Uzza

En 1989, la sentence iranienne sur la personne de Salman Rushdie m’avait alerté, comme tant d’autres, sur les risques encourus par un écrivain dès lors que ses écrits dérangent un pouvoir ou une morale. J’ai lu, à la suite de l’attentat subi il y a quelques jours par Salman, des propos qui remettent à des places séparées l’occident et l’orient, lisant que le premier ne pouvait s’attendre ni à une compréhension passive et encore moins à une forme de colonisation intellectuelle par le second, encore faudrait-il qu’un roman ait une stratégie colonialiste.

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