21 août 2022
Al-Lāt, Manat et Uzza
En 1989, la sentence iranienne sur la personne de Salman Rushdie m’avait alerté, comme tant d’autres, sur les risques encourus par un écrivain dès lors que ses écrits dérangent un pouvoir ou une morale. J’ai lu, à la suite de l’attentat subi il y a quelques jours par Salman, des propos qui remettent à des places séparées l’occident et l’orient, lisant que le premier ne pouvait s’attendre ni à une compréhension passive et encore moins à une forme de colonisation intellectuelle par le second, encore faudrait-il qu’un roman ait une stratégie colonialiste.