SAMPA the GREAT

Petite intro :

La traduction des lyrics rap hip hop et consorts est IMpOsSibLE, sauf à se hisser au niveau du rythme et de la poésie. Tâche peu évidente qui demande un minimum d’humilité vis-à-vis de l’artiste.
C’est donc un travail en pro-sondeur du sens, plus proche de l’interprétation que de la traduction, poésie oblige.

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Quand on a obtenu notre indépendance
On s’est servi de notre musique pour nous exprimer
Et le ZamRock fut décisif pour ça
On a écumé toutes les musiques des radios
Et on y a ajouté
Notre culture
Notre langage
Notre perception
Notre style
Comme pour dire
Maintenant c’est notre propre voix
C’est ça le ZamRock
C’est comme ça que je le ressens
C’est téméraire
C’est puissant
C’est l’acceptation de soi
L’acceptation de l’expression
Et ça m’inspire en tant qu’artiste
De faire ça

                                        Sampa the Great

 

***

 

FINAL FORM

 

 

La voici Sampa de dos ses épaules nues The Great dans sa robe noire ses cheveux noirs aux tresses perlées de coquillages ELLE s’avance je vois sa fierté dans le pas sa démarche souple féline au ralenti ELLE se retourne et montre son visage un mouvement si leste ELLE pleine de rondeurs si souple sa chair noire ses lèvres son nez ses yeux ses orbites et les coquillages en chapelets tournicotant autour de ses épaules massives

Quelle fierté dans sa présence ELLE tourne virevolte me montre son épaule nue vers moi ELLE est face à moi regarde vers moi sous son front de perles la femme Africaine est devant moi

 

Vas-y tranquille bébé
Tu crois que j’ai assez de thunes pour te payer le voyage
On règlera ça au tribunal
À coups de lois fondamentales
Parc’que là j’te vois assis confort dans la matrice
C’te merde

 

Le masque jaune s’agite d’où sort-il danse danse cheveux fous pieds dans la poussière trace le fil initial

ELLE se détourne de moi la femme noire Afrique dans un tourbillon de coiffure sa marche pleine hanches

Traversée de pousseurs de colis une rue affairée le bâtiment à losanges son drapeau à l’aigle flotte il me regarde lui l’homme coiffe jaune écharpe jaune son œil au sourire et ses amis afro noirs de peau le cheveu rasta mon frère

La propriété est vendue coupe l’herbe dans ta vareuse d’employé fauche coupe et coupe et vous les hommes sous la pub ricaine « Power energy drink » vous êtes le peuple en chemise et casquette comme ce livreur bleu en polo prolo bécane à rétro son doigt pointé vers moi au centre une main de peau noire sur peau à tambour djembé frappe tape sur le mur graphe encore cette main tatouée ses bracelets aux poignets comme des trophées

 

Avec tes vieilles croyances tes références
Faut qu’tu comprennes que ton rappeur préféré
G.O.A.T. me pompe le potentiel
Je n’ai plus honte
J’suis au-dessus de ça
Merde, tu crois qu’j’sais pas comment m’adapter
Et vous qu’osez même pas aller d’l’avant
Parce que quoi l’menu n’est pas à votre goût
‘Cor quatre petites années fantasmatiques
Jeune vétéran
Et ce s’ra la grande classe toute neuve

 

Be cool le ballet du masque jaune crinière son ombre sous le ciel le camion de chantier l’homme assis derrière une route sans fin aux murs défile la mère l’ardoise de son enfant en allant à l’école tourne une page du grand livre dans ta robe aux étoiles ma sœur ELLE te voit toi ton masque jaune et toi Sampa la Grande ton voile rouge devant ta bouche écarlate tes cheveux de jais nacrés de perles traditionnelles tes yeux droit dans les miens tu te meus face à l’homme-gueule de crocodile sa face couleur ocre-brique masque de terre la barbe verte comme une jungle feuillue où vit la  bête fausse et vraie qui gesticule furieusement sa tête cheveux de paille son nez long sa mâchoire à  dents à dents à dents

 

Nah… défoncez-moi ces putains de murs
Cette putain de clé elle va l’arracher cette foutue porte
Je suis toujours A.D. ne l’oublie pas
Déroule donc ton générique
Attends la mort après la vie
Je déteste dire que j’ai toujours des sentiments pour toi

 

Devant le marchand de sapes les mannequins de friperie sans tronc ELLE en jaune canari ventre et bustier robe du soleil nattes plaquées ses compagnons de neuf vêtus cheap flottants et chemisettes promenez vos regards ondulants une rue de badauds ses salons cosmétiques rajouts sous cellophane look une femme son colis sur le haut du crâne ses gosses plus petits qu’une portière d’auto un autre pousseur de denrées dans la mêlée mécanique

Soudain un vol de grues là-haut pas en bas ciel bleu pâle la caméra plus rapide disparaissent les piétons les motards les marmots quand survient l’aigle sur son socle de trône urbain

 

File moi l’blé qu’j’aille voir la Jamaïque
Aller-simple en Terre Promise avec Marley
L’Afrique nouvelle Amérique
Membre permanent du cénacle des Nations
Ma main ma plume mon permis de territoire
Os de mes os
Chair de ma chair
Essaye toujours d’altérer ma confiance
En ma noblesse
Aucune chance
Que tu m’impressionnes
J’suis afro comme je veux
Impératrice s’il le faut

 

Trois corps en chœur chorégraphie devant la boutique aux perruques les colliers-cou s’agitent tremblent les hommes-rythme ELLE se fait les ongles tout contre sa poitrine brille vert céladon quelles belles mains à sensualité chaude douce certainement femme à poigne de tendresse et lui le black à lunettes blanches costard pâle nickel sourire d’émail édenté il prend la pose blanc sur ce mur orange irradiant

Ailleurs des gosses en tee-shirts accoudés derrière une échelle horizontale le regard face à toi observant d’un œil en-dessous anti-confiance méfiance ou jeu de mise en scène parlent sans rien dire au gars sur l’écran qui t’a vu il écoute ses oreillettes derrière ses sun-glasses près de pin-ups affichées au bureau d’investissement

L’homme au bonnet l’écharpe jaune encore sa veste bicolore l’œil malice l’index penche de droite à gauche oui non dans l’autre sens indique quelque chose EN TOI et ces femmes besognent leur survie au-dessus de la tête l’équilibre alimentaire passant près des pompes jogging plantées dans des étagères

ELLE Sampa the  Great coiffure bob dread ses ongles sa lime son cou collier port altier strass argent TRUST il est écrit forgé ELLE son visage la bouche ouverte sur un chant du monde FINAL FORM trace jaune ce jaune sur fond de ville en mouvement

 

Grandes ou petites nations
J’suis là
J’suis faite comme ça
J’vis ma mélanine

Grandes ou petites nations
J’suis là
J’suis faite comme ça
J’vis ma mélanine

Grandes ou petites nations
J’suis là
J’suis faite comme ça
J’vis ma mélanine

 

ELLE chante me regarde se meut souple expressive paupières ambrées cils longs noirs lèvres charnues violacées The Lace Lady la confiance affichée autour du cou ses dents de nacre blanche parfaites alignées au son battant la mesure du son  comme ces enfants-jungle de la ville autour du danseur plumes aux jambes poussiéreuses à bras et à corps

 

Black power
Plus fort
Black power
Plus fort
Black power
Plus fort
Black power
Plus fort

 

Une main tresse pendant que les danseurs dansent devant les échoppes de tout et rien dansent et re-dansent ELLE au collier de plumes rouges derrière des barres d’acier vertes son maquillage parfait lisse ses mains gantées le frappé des djembés accélération le masque rouge revient panoplie à méchés chevelure plus vraie que nature

 

Nom de famille Tembo
Prénom Ève
Quelqu’un a mangé le fruit défendu
Malgré Lui Son interdit
J’dégouline ma pluie
DNA steeze
Comme une renaissance
Je s’rais trop folle de jeeze
Monde le IIIème la gagne
Le prem’s est mort
Oublie tes maîtres
Nos héros se sont faits buter
Et nous nos réincarnations
Déjà on finit c’qu’on a commencé
Après on verra

 

L’homme jeune au masque jaune ses chevilles musclées tendues prises dans une gerbe de feuilles denses exorcisme en public jaillissement de la poussière miracle de la scène Afrique les jeunes autour la jeunesse entre en danse intense l’homme jaune gueule crocodile et le singe mâchoires l’artiste au milieu d’eux en blanc

Et l’homme terre-sol au masque jaune autour de lui le public forme un cercle là tout le monde danse ELLE en jaune très important le jaune capital ELLE en rouge vif bras croisés au milieu d’hommes jeunes peau noire cheveux courts crépus tignasses gestes mouvements déhanchement pas chassé c’est le rap
Grandes ou petites nations

 

J’suis là
J’suis faite comme ça
J’vis ma mélanine

Grandes ou petites nations
J’suis là
J’suis faite comme ça
J’vis ma mélanine

Grandes ou petites nations
J’suis là
J’suis faite comme ça
J’vis ma mélanine

 

ELLE Sampa son groupe chantent dans un combi bleu rayé orange porte latérale ouverte ELLE et ils se tiennent dedans dehors ELLE ils dansent à moitié assis se soulèvent la voiture en mouvement bouge joie rires ELLE danse et chante en robe rose sur le toit bleu ELLE ils dansent ensemble heureux sur une large chaussée des hommes vont viennent sous de grands panneaux publicitaires et Sampa est en robe noire l’éventail en osier à la main sa chorée derrière ELLE le masque jaune émerge la crinière du lion continue d’agiter ses artifices magiques ses membres en extension il est jaune de l’or des renouveaux transformation

ELLE s’approche de lui le psychopompe

Elle est sublimement vêtue de gris comme une reine en puissance collier de coquillages sur les épaules le cou dans des anneaux dorés ses lèvres or coiffure figures en spirales ELLE danse face au masque qui fouette l’air gerbe de crins noirs autour de son visage ELLE se penche tourne son chapeau-boule en laine noire accepte le sort l’accueille ELLE l’attendait libération transmutation retour à la terre territoire chair émergence irradiée

La voici maintenant au monde divin quotidien sa robe couronnée de fleurs solaires au rap balancé quand eux dansent au milieu de la route ils savent et chantent et clament leur reine anoblie la protégée l’Élue je la vois ELLE me voit son regard dans mes yeux ses yeux d’impératrice afro

 

Black power
Plus fort
Black power
Plus fort
Black power
Plus fort
Black power
Louder

 

Je déteste dire que j’ai toujours des sentiments pour toi
Mais j’ai besoin de stabilité et de sincérité

 

* *

 

CAN’T HOLD US

 

Personne ne nous vaincra, nul ne nous retiendra, ni ne nous forcera
Personne ne nous vaincra, nul ne nous retiendra, ni ne nous forcera
Personne ne nous vaincra, nul ne nous retiendra, ni ne nous forcera
Personne ne nous vaincra, nul ne nous retiendra, ni ne nous forcera

 

 

 

Ouh ce regard FEMALE noire sur son trône de pouvoir FEMALE

ELLE sa lance de guerre en main sa caverne métallique colonnes de fer bijoux bagues argent métal coiffure d’or son cou fort sa bouche forte son nez soufflant la force ses yeux comme ceux d’un animal puissant une femme noire en chair en cuir noir assise dans sa force Huh huh huh

 

Yeah, attention annonce
Pas l’cran d’ma témérité
Sans faille, sublime, avec et sans mes défauts
Vois, ils se redressent
Leurs nez ronds en caoutchouc
Odeur de rose
Face à mes détracteurs
Je campe je tiens mes positions
Je m’évade je m’émancipe sans permission
Et toi, tu traînes encore dans l’coin
J’suis heureuse que tu sois si patient
Mais personne ne nous retiendra

 

Le bel écuyer-amant de la reine noire yeux en amande teint black coupé au couteau sa jeunesse au bout des lèvres le crâne garni de tresses de nattes plaquées

En fond d’entrepôt sombre éclats d’argent lumière froide sur les corps noirs le cuir de la Déesse sa guitare entre ses jambes assise ELLE dodeline sur place se balance coups de reins la bouche expressive les dents ses dents d’ivoire serties de diamants de couleur son regard fulgurant présent profond

ELLE s’adresse à un public absent comme dans un antre sacré l’oracle du temps les gardiens se tiennent par la main changent de sens les pas dansent en cadence un devant un derrière au milieu l’homme grand-prêtre chaman attire l’esprit repousse les ennemis les maux

 

Yeah, recommençons depuis le début
Au commencement était l’art
Hallucination ZamRock Hip Hop étincelles d’éternité, yeah
Je suis prête c’est la Voie
Mille feux brillent tous plus beaux
C’est ici la vie vraie sans enjeu sanguin
Mais ce n’est qu’une partie du message
Retour à la case musique
Impossible de tenir une flamme en éveil immortel

 

ELLE droite debout attentive à son sort récipiendaire de l’éternel son armure chrysalide en métal sur le corps pesant de matière ELLE attend voici les anges terrestres guetteurs du Ciel la dévêtent les bras les épaules le ventre le torse

Métamorphose Black renaissance

 

Je suis prête pour le grand saut

PAIX

 

La ronde des ténèbres sous les feux d’une lumière instersticielle boum pieds cognent fisss glissent les sandales dans la terre poudre du continent leurs mains les mains doigts accrochés les mains l’une après l’autre ELLE sa guitare entre ses jambes les autres leurs mains-paumes-doigts-ongles prières incantatoires de promesses s’élèvent toutes ensemble vois ces Disciples de la REINE la ronde retourne en sens contraire pas à pas dans des déhanchements corps courbés relevés hissés là-haut l’attente humaine de l’espoir du vouloir

 

Je sais quelle graine j’ai semée pour pouvoir grandir
Dire la vérité et vivre en elle
Yeah, laisse faire le destin mon chemin
La paix n’est plus un choix
Trop tard
Vrai, je sais de quoi nous vivrons
Écoute la passion dans ma voix quand je chante
(ah ah ah)

Yeah, aucun de vous ne me retiendra jamais, yeah
Aucun de vous ne me contiendra jamais, yeah
(ah ah ah)

 

La reine déesse

Un seul au milieu des autres qui l’entourent il prie évacue force le cercle les esprits ses mains les repoussent ELLE rit ses dents en émaux verts rouges noirs orange sa coiffure rasta tissée maintenant des anges blancs à peau noire chevaliers des Cieux célestes ILS lui retirent sa cuirasse d’immortalité la posent à ses pieds à ELLE leur attitude solennelle  respectueuse les mains jointes au niveau de leur sexe ELLE ses mains jointes sur son antre ventre ELLE fredonne la bouche fermée hum um hu hum uhm um hu

 

Personne ne nous vaincra, nul ne nous retiendra, ni ne nous forcera
Personne ne nous vaincra, nul ne nous retiendra, ni ne nous forcera
Personne ne nous vaincra, nul ne nous retiendra, ni ne nous forcera
Personne ne nous vaincra, nul ne nous retiendra, ni ne nous forcera

 

* *

 

ENERGY

 

 

ELLES immaculées leur peau noire corps mouvant de pureté vois ces dunes rousses ce cercle de femmes noires vêtues de blanc leurs épaules découvertes aux vents les chants votifs envoûtés d’énergie ELLES en cou-colliers pendentifs la gorge ornée de la Reine ses poignets embracelés jusqu’aux chevilles

 

Nation vie rythme jam
Que de temps perdu
Tu réalises tout ce que nous endurons
Je t’en prie faisons une libation
À la femme
Sang et quête
Pense à ces existences à relever
Vois, cette énergie
Féminine omniprésente
Consciente

 

Aux rivages océaniques les mains légères leur gestuel gracieux les bras aux ciels appellent au-delà de la plage immense un souffle s’envole dans le baiser au creux de la paume une bouche parlante sans mots sans bruit l’âme prière propitiatoire

 

Verse le vin l’alcool sur mes refrains ma musique
Alors je m’élèverai
Et si je dirigeais le monde je voudrais que mes sœurs s’enrichissent
Ai-je jamais demandé la moindre rétribution
Depuis l’origine du monde

 

La grande vestale se tient au milieu d’ELLES les Suivantes allongées dans la paix du monde en ELLES les yeux fermés l’élégance épanouie leur plénitude ELLES bercées dans l’équilibre leurs jambes repliées leurs genoux noués au giron leur centre les yeux clos ELLES ne font qu’une

 

Que les rues charrient du sang
De cette irréductible énergie
Ma femme en moi ma puissance mon équilibre
Mon vagin ton paradis intime en moi

 

Elles marchent sur la plage vagues effluves d’iode dans les cheveux le sable dont l’homme se sert pour effriter ses pensées le calme absolu de la défense intérieure l’extérieur désarmé lui il les observe protecteur du temple au sol l’église solaire

Les dunes tiges et sable ELLE incantation le corps le geste lent l’offrande du corps sensuel en transes lascives à l’amant-ciel ELLE son pendentif sur sa gorge sa robe dentelée sur son ventre mains ouvertes sacrificielles poings serrés sur la chute des cieux et des Dieux les inverses et leurs contraires conscience des hauts des profondeurs qui remontent à l’ascendance du pouvoir noir

 

Maman chantait si bien des airs transgressifs
Nulle honte ne peut m’atteindre
Énergie féminine Énergie régnante
Magie de l’instinct
Intuition et ambition
Elles coulent dans mes veines
Déversent l’amour commence la guérison

 

Leurs dentelles transparentes aux corps visibles ELLES s’éventent la chaleur de leur chasteté leurs corps brûlants dociles sous les vents indociles à la domination liberté sensuelle souple va vient ELLES ensemble dans leur virginité leur force leur volonté

 

LUI

Les miens ma famille
J’aimerais que vous m’écoutiez
J’aimerais que vous ouvriez vos oreilles sur ce que je vous dis
Sur ce dont je parle
Ce que j’ai à vous dire est très important
Ne faites pas la sourde oreille comme des enfants
Écoutez
En ce monde
Souvenez-vous qu’un jour viendra
Où nous partirons tous
Bientôt nous irons à la rencontre de la Déesse Mère
Et quand nous la verrons
Dites-moi, que Lui direz-vous ?

 

Revendication silencieuse être femme féminine femelle FEMALE

Parle exprime au Dieu-Déesse le langage de ton corps ta peau le blanc de tes vêtements si purs ta coiffure en nœuds si pudiques si renfermés si intouchables si serrés concentrés la peinture de tes yeux blanc argent brillant ta bouche fermée silencieuse balance au vent l’énergie pure nature l’énergie communion l’énergie verseau femme vestale gardienne de l’Afrique gardienne du cœur sacré de l’âme noire en tuniques immaculées les gardiennes du temple en et hors les murs de la civilisation de son progrès castrateur oublieux des rites de la naissance de l’être à l’éveil

 

Au troisième shoot du chagrin
Porte le poids du monde sur tes épaules
Couronne ces femmes puissantes qui nous ont recueillies
Enseignées, soignées, aimées, élevées
Magique, mon radical univers ombilical
Ma thématique énergie féminine
Tu ne peux additionner la valeur de l’infini
La femme en moi ma puissance équilibre
Mon vagin ton paradis intime émoi

Elle chante un air pour passer le temps
Prête-lui énergie qu’elle m’enrichisse
Rien d’étonnant au niveau de la honte
L’énergie féminine veille toujours
Règne, soumission, pensée, prière
Intuition et ambition coulent dans mes veines
Déverse l’amour
Commence la guérison

 

La plage à l’eau nourricière millénaire au ciel éternel ELLES assises dans le sable la dune protectrice en cercle proches l’une de l’autre côte à côte de l’est à l’ouest hanche contre hanche de la terre à la mer balançant au gré du vent l’incantation du ciel et de la terre

 

Les oiseaux les abeilles auraient-ils quelque chose contre moi
Les oiseaux les abeilles auraient-ils quelque chose contre moi

 

Énergie Énergie

Énergie Énergie

 

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https://www.instagram.com/sampa_the_great/

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ELLE une reine
ELLE n’abandonne jamais
Ils pensent la piéger
Ils ne LA posséderont jamais
Mon Dieu
FEMALE

 

« LET ME BE GREAT »

 

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Site de Sampa : https://sampathegreat.com/

L’mage mise en avant provient du site : https://www.nme.com/

Image de fin de chronique sur https://www.smh.com.au/culture/music/how-sampa-the-great-found-her-voice-and-got-it-heard-20220517-p5am3r.html

Une excellente interview et performance live sur KXEP : https://www.youtube.com/watch?v=Sit2mu4jWok&list=RDSit2mu4jWok&start_radio=1

Remerciements à Florence du salon de coiffure NG

 

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