De tous ces jeunes gens

de tous ces jeunes gens, tombés ce 13 novembre 2015, ces jeunes filles et ces jeunes garçons pleins de vie, sous les balles de vivants-morts que certains appellent terroristes ou djihadistes, ou intégristes, ou kamikazes, mais qui ne sont rien d’autres, eux, dans leur jeunesse perdue, que de pauvres personnes en instance de mort clinique, réelle, accomplie dans l’anéantissement de leur être,

voici le fanatique, toi, l’illuminé, le blasphémateur, le fou du faux dieu-allah, tu as succombé, intellectuellement, spirituellement, physiquement, aux prêches d’hommes sans foi qui vont t’envoyer mourir, toi, le vivant-déjà-mort, sur un champ sans honneur à la gloire de ta crédulité, toi, sans nom, oublié dans l’instant, pour eux, pour ces vivants-morts qui te volent ta vie, pour leur gloire à eux, à ton détriment, pauvres garçons, pauvres filles, à qui la vie vous est refusée à cause du non-dieu des vivants-morts,

car ils sont déjà morts, tous ces garçons et ces filles, si jeunes, qui s’en vont assassiner et s’assassiner, ils n’ont plus rien de vivant, leur semblant de vie, sans aucun sens, sinon dans l’espoir de la mort, la leur, et celle des leurs, erreur fatale et si cruelle, si stupide, bête et bestiale, dans le détruire, d’autres vies, en emmenant avec eux dans la mort, la leur, celle des vivants-déjà-morts, et celles des êtres-lumières-de-vie-éternelle,

et tous ces vivants-déjà-morts ont un chef, le chef vivant-mort des vivants-déjà-morts, Abou Bakr Al-Baghdadi, le maure-mort, le mort-des-morts, le vivant-sans-vie, le défaite-de-l-homme-vis-à-vis-de-Dieu-Allah, lui donc, qui ne vit encore que dans le but de mourir, en souffrance de vie accomplie, vivant-déjà-mort, comme ses suiveurs, dociles êtres sans chemin vertueux, lui qui n’agit que dans l’espoir de morts affreuses, dans l’envie d’immenses destructions, parlant et crachant l’hymne à la mort,

à Paris, le chef vivant-mort des vivants-déjà-morts s’est réjoui, ses commandos de la mort, des martyrs pour lui, mais des morts-pour-rien en vérité, pour lui-sa-gloire, sans mérite, sans fin sinon dans la mort, ils ont perpétré l’horreur, au nom d’un non-dieu, d’une imposture, attentats morbides, dégagé du sain et du vivant, folie vaine, mains-cœurs empreints de sangs innocents, l’essence de la mort au sein du ventre mourant de mort, dans l’odeur de la mort, dans son supplice, dans son terme, au bruit de la fin venant, bruyante, malodorante, et dont le cérémonial appelle une fin promise qui ne viendra pas, parce qu’elle n’existe pas,

voici le jugement dernier, l’apocalypse, une de plus, combien de prophètes et de faux prophètes l’ont annoncée, quelle jouissance pour Abou Bakr Al-Baghdadi, le chef jouisseur de mort, homme-femme serpent à tête de cochon du monde, masturbateur zélé de sa propre existence, fornicateur des esprits les plus faibles, ah, quel homme-courage, je les entends, près de chez moi, dans les cités malheureuses de la république, à cause d’elle, de quelques hommes corrompus de luxe et de fainéantise, d’aveuglement, je les entends, d’autres jeunes, différents, applaudir aux succès injustes du masturbateur, ils se masturbent à leur tour, et pour cela Dieu-Allah commence déjà à se détourner d’eux, ils deviennent à leur tour des vivants-déjà-morts et ils ne le savent pas encore, parce qu’ils ne voient pas leur vie basculer, quel malheur, tout ce fourvoiement de ces pauvres créatures, somme toute vivantes, mais qui meurent depuis cette heure de mort, à chaque seconde, futurs morts non-immolés, non-enterrés, restes oubliés, hissés au rang du fumier, secoués au vent, au vent de l’oubli de la mémoire, car ils se sont réjoui, les sots, du sort extraordinaire des êtres-lumières-de-vie-éternelle dont la mort devient le symbole de la vie et de la liberté, alors que la leur, celle des futurs  vivants-déjà-morts, n’est que la promesse non dite de ténèbres,

vois, homme fini, apôtre du néant des vivants-déjà-morts, vois le sort grandiose de ces êtres-lumières-de-vie-éternelle qui se sont éteints dans l’illumination planétaire de milliards de petites lumières qui rejoignent déjà le chemin du vrai Dieu-Allah, Fils et Père lumineux de nos vies humaines, alors que les vivants-déjà-morts sont vraiment morts pour toujours, pour hier et demain, pour aujourd’hui et plus tard, qu’il n’y avait déjà plus de place pour eux sur terre, que le ciel ne s’ouvrira pas pour les faiseurs de mort, ni pour leur chef vivant-mort, alors que les êtres-lumières-de-vie-éternelle sont déjà parvenus aux sommet de l’existence et de la mémoire des êtres humains dans leur histoire universelle, mais rien pour ces êtres innommables, dont les noms n’existent déjà plus, alors que les victimes-héros de tant de villes du monde sont portées par la reconnaissance,

tandis qu’eux, les vivants-déjà-morts, sont dans le train de la mort, et que celui-ci s’arrête à leur terme, pour les charrier sur un quai de gare désaffecté, sur une lande désertique sans âme et sans chaleur, ils ne le savent pas, ils courent à leur mort avec le rire de l’imbécile heureux, dominé par l’attrait de leur mort, programmée pour sa plus grande gloire par leur chef vivant-mort, allez-y, réjouissez-vous aussi de l’odeur de votre future mort puisque seule la mort vous retient encore en vie mourante, malades sans guérison, incurables, et les anonymes, absolus définitivement perdus pour la société des gens, la société des êtres humains, dont les noms n’apparaîtront plus tant leur chair est éclatée, vendue aux quatre vents par le chef dispensateur de mort, le chef masturbateur, impuissant devant la vie qu’il ne peut que la salir, l’avilir, par jalousie,

non ces oubliés pour toujours ne seront pas encensés, sinon par d’autres vivants-déjà-morts, futurs oubliés, jamais adulés, jamais aimés, ces morts-aujourd’hui-hier-et-demain, pour l’intérêt du chef, non gloire à sa mémoire puisqu’il devra mourir de mort et non de vie, et pour l’intérêt de ses sous-chefs, gloire, argent, vols, viols, permission de tout faire, de tout vivre, même la mort à distance, la voici, pour eux, mais ils disparaissent une fois la chose faite, ils n’ont pas d’écrits pour les relancer dans un futur de vie vivante, ils n’ont plus la langue ni la parole pour retracer leurs épopées déjà oubliées, ce sont les enfants disparus du monde, le leur, le nôtre, un monde qui n’est pas partagé, parce que d’autres chefs nous en privent tous, que les torts sont partagés, que les ennemis se font amis et qu’ils se retrouvent sur le chemin du non-dieu et de la mort,

pauvres oubliés de vos dieux qui diffèrent, auxquels vous ne croyez pas, dont vous vous servez pour enrichir vos serments douteux qui vous rapportent, pauvres oubliés de Dieu et d’Allah, occident, orient, chefs mafieux, monstrueux, à la retraite bienheureuse pour les uns, à l’ouest, dans le sable du désert pour les autres, sous les assauts des feux du ciel,

ceux d’orient, avec leurs chefs et leurs sous-chefs masturbateurs, oubliés de celui qu’ils appellent Allah, mais qui ne vient pas, sinon pour leur offrir la mort, pour les pervertir de mort, parce que cet allah n’est pas Allah, il n’est pas le vrai, l’unique et l’intemporel qu’ils désignent, au contraire il est la fin, non pas de toute chose, ni des femmes et des hommes, mais la fin d’eux-mêmes, parce qu’ils sont des vivants-déjà-morts qui n’ont pas de place sur l’endroit de la vie, sur la terre fidèle et grasse, parce qu’ils ont le sec pour espoir et la courte distance dans la vision,

abou Bakr Al-Baghdadi, tu sais que tu es vivant-mort, tu n’es pas sans ignorer que L’Unique t’a abandonné, qu’il ne t’aime pas, pauvre homme seul, tu es à plaindre dans ta désolante solitude, pauvre petit enfant de l’univers, oublié, pleurant, sans mère, sans père, sans cette famille sainte et aimante, que tu as tuée, assassinée, Allah-Père ne te parle plus, ne t’aime pas, il te laisse à ta mort, à ta souffrance, à celle de tes compagnons anonymes, à vos mort de peur et de gloire, voici pourquoi Abou Bakr Al-Baghdadi est furieux, est méchant et qu’il tue et fait tuer, par fureur, jusqu’à la folie, et qu’il institue chez les suiveurs-vivants-déjà-morts un régime de meurtre et de terreur, dans lequel ils ont tous les droits de la mort, le sacrifice puissant de l’abandon au crime et au fourvoiement le plus débridé, total, jouissif, masturbant,

meurtre, terreur, désolation, voici votre lot quotidien, nous sommes vos victimes héroïques de vos méfaits abandonnés de Dieu-Allah, ces êtres de désolation ne peuvent que construire de la destruction, incapable de paix, de joie, tandis que lui a besoin de haine, de meurtre et de pouvoir, pour contrer cet autre Dieu-Allah qui lui tend pourtant la main, mais qu’il rejette, qui lui fait défaut, il ne veut pas de cet amour indéfectible pour l’humanité, il s’en prive et en écarte tous les vivants-déjà-morts qui le suivent sans savoir qu’il les détourne du chemin, car l’amour de Dieu-Allah ne lui est pas saisissable, il ne le reconnaît pas, il sera éternellement un réprouvé sur terre, une menace, une crainte, une méchanceté en mouvement, armée et surarmée de misères, une arme inhumaine, terrible, crainte sublime et terrifiante à la fois, il ne pourra jamais contempler la face de Dieu-Allah devant laquelle les êtres-lumières-de-vie-éternelle se tournent dans l’amour, dans la confiance et la certitude,

le vivant-mort souffre, les vivants-déjà-morts souffrent eux aussi, mais ils n’en parlent pas, ils jouissent de leur masturbation, en groupe, entre hommes de mal, ils forniquent face au Dieu-Allah qui détourne les yeux vers les êtres-lumières-de-vie-éternelle et ils ne s’en rendent pas compte, ces masturbants yeux fermés dans leur jouissance abjecte, courbés devant l’idole de la mort, piètres prêcheurs de vie puisque seule la mort leur répond en demandant son dû, son lot de morts quotidien, sa grand’messe médiatique de morts, de corps, de chairs sanglantes, innocentes, la leur également, innocente et coupable à la fois,

ils hissent des drapeaux noirs de mort, drapeau du faux dieu-allah, alors que la jeunesse êtres-lumières-de-vie-éternelle martyre hisse des tissus de couleur à la perche de nations existantes, il n’y a pas de justice sans terre éternelle, ou précoce, c’est la fin qui met son terme à ces faux dieu-allah, parce que le vrai Dieu-Allah, a un dessein plus haut, et qu’il est obligé de sévir, de faire des exemples, parmi les plus infidèles, ces masturbateurs de morts, leur chef vivant-mort et ses suiveurs-vivants-déjà-morts, ils vont bientôt s’auto-anéantir, pour mettre fin au mal, et en cela ils n’auront qu’une place parmi les morts, la vie leur étant refusée à jamais,

l’amour est un trop haut sommet pour les êtres-vivants-déjà-morts, il n’est accessible qu’aux êtres-lumières-de-vie-éternelle, à eux cette sainteté que les vivants-déjà-morts croient pouvoir obtenir, quel leurre, ils s’en masturbent le front, ils s’en masturbent l’esprit, ils s’en masturbent l’entre-jambe, il n’en sort que haine et dépit de soi, ils sont les adeptes de l’erreur et du fourvoiement mais ils ne le savent pas, ils sont dans l’erreur, ils sont aveugles, emmenés au supplice douloureux de l’oubli et de la non-existence, ils disparaissent dans la douleur, et ils en appellent à la guerre, parce qu’il n’y a que la guerre qui puisse assouvir leur désir de mort, de tués et de souffrance de l’autre,

pauvres enfants trahis par leur chef, Abou Bakr Al-Baghdadi, le menteur-de-promesses-sombres, Abou Bakr Al-Baghdadi masturbant les enfants dans leur chair divine pour en faire des vivants-déjà-morts masturbateurs à leur tour, pauvres petits enfants déroutés de la vie, ignorants et incultes, privés de vie dès leur plus jeune âge, devenant des vivants-déjà-morts alors que tout était possible, et que la fin se referme sur eux avant la jouissance semeuse de vie pour la jouissance masturbatrice annihilant la promesse de vie, parce qu’ils obéissent à un maître-déjà-mort en route pour sa mort, sans la vie qui lui était offerte, et qu’il perdra, et qu’il fera perdre aux vivants qui auront touché sa grâce funeste,

comment mourra-t-il, du coup précis du sniper étranger qui l’attendra au détour d’une scène fatale, d’un drone occidental, d’un char, d’un porte-avion, d’une main qu’il croyait amie, d’une femme horrifiée de la perte de son enfant être-lumière-de-vie-éternelle, d’un père vengeur de son enfant être-lumière-de-vie-éternelle, alors que lui, Abou Bakr Al-Baghdadi, chef des masturbateurs, se terre dans le sable, qu’il redoute la mort causeuse de fin de l’espoir, cet espoir sans objet sinon celui de l’erreur du faux dieu-allah qu’il vénère pour de faux, alors que l’occidental, lui est dans sa maison pleine de richesses, matérielles, qu’il jouit aussi de cette masturbation des puissants, mais sans la crainte de l’effroi du ciel tombant sur sa famille, et qui se moque de sa condition de chameau,

il se dégrade chaque jour un peu plus le masturbateur des vivants-déjà-morts, et tous le voient, c’est le faciès de l’homme sans dieu, de l’homme démuni face au vrai Dieu-Allah, l’homme qui sait qu’il est dans l’erreur mais qui persiste, mais les vivants-morts de l’occident, car il y en a, ceux-ci qui tuent, de huit heures à dix-sept heures tous les jours ouvrables, ont pénétré dans sa vie, et il tente de leur répondre parce qu’il n’ont pas su s’entendre entre vivants qu’il leur faut devenir des vivants-déjà-morts et qu’il leur faut se reproduire pour mourir dans la mort des vivants-déjà-morts, et non dans la vie des êtres-lumières-de-vie-éternelle,

abou Bakr Al-Baghdadi, je prie pour ton Salut, je ne veux pas croire que le Dieu-Allah ait oublié, dans sa clémence, un seul être humain, pourtant, en des termes d’une infinie miséricorde, je l’entends me chuchoter, lui ou son ange, je ne sais, la voix est faible, mais c’est la même voix pour nous tous, la même que celle de Jésus qui s’adressait à toutes les femmes et à tous les hommes, la même que celle qui s’est adressée à Abraham, et qui s’adresse aujourd’hui à moi, comme si j’étais un nouveau prophète, un prophète du renouveau après l’Ancien, le dernier prophète d’un temps d’Avant, et qu’Aujourd’hui, parce que s’écroule avec toi l’idée même de l’amour sacré de l’humanité, qu’il Lui faut, à Lui, Dieu-Allah, Dialah, Fils-et-Père, ange et prophète, que les textes s’entrelacent enfin et se réécrivent, et se reparlent, et communiquent dans le sens de la vie, et non dans le sens de la mort, et que le jugement dernier est celui qui donne naissance au renouveau, et que ce renouveau est enfin possible, a commencé, dès hier, même dans la douleur des êtres-lumières-de-vie-éternelle, parce que grâce à eux et à leur vrai sacrifice nous puissions voir cette nouvelle conscience,

et à tous ces suiveurs vivants-déjà-morts, masturbant le discours masturbateur du chef vivant-mort, et lui aussi, le chef Abou Bakr Al-Baghdadi, avec ses sous-chefs, ayons cette dernière pensée de compassion puisqu’ils vont rejoindre le néant d’une ère révolue, que leur sacrifice est leur abomination,

il n’y a de renaissance et de continuité sur terre et ailleurs que dans les êtres-lumières-de-vie-éternelle !

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