A propos de ELEPHANTS

A l’occasion de ma nouvelle édition d’ELEPHANTS, je reproduis ici l’essence d’un entretien qui m’avait été inspiré de sa première édition chez NATS-EDITIONS en novembre 2013. Depuis j’ai récupéré mes droits et les ai confiés à MESEDITIONS, qui les réédite sous forme de micro-édition en quatre parties. Nous sommes en septembre 2018.

Fond de l’histoire, un entretien mené par Luc LEJOUR, reporter au Soir.

Luc LEJOUR : Après avoir lu votre ouvrage : Éléphants, l’effet de périodes, introduit par l’apparition successive des personnages, donne à l’ensemble un aspect hachuré, comme si chaque caractère se prêtait à jouer dans une scène de théâtre ou que le roman s’articulait en saynètes.

Michel POMMIER : Il y a un peu de cela, mais à priori ce n’était pas voulu. Au départ je disposais d’une vague idée et, pour des raisons, disons… de paresse, je ne parvenais pas à m’engouffrer dans l’aventure, et puis le sujet me semblait caverneux, la mort, la fin de la vie, en fait tout ça me faisait peur. Par ailleurs je disposais d’un certain nombre de projets en cours qui, parfois, me hantaient. Pris indépendamment, chacun de ces projets, dans leur premier jet, représentait leur achèvement. J’étais allé au cœur de chacun en écrivant la ou les scènes que j’avais envie d’écrire. Du coup, je me suis retrouvé avec un petit tas de bribes de textes sans fin et très disparates, et que j’aimais suffisamment pour ne pas les laisser moisir au fond d’un disque dur ou d’un tiroir.

Aussi, en les mixant plus ou moins aléatoirement dans Éléphants, j’ai fait en sorte que mes personnages passent et repassent, comme les personnes que nous rencontrons tous les jours et qu’il nous arrive d’oublier, comme une information quelconque. Le processus de la mémoire, s’il est automatiquement sollicité, peut ne pas suivre cet enchevêtrement de personnages. Qui ? Où ? Ça n’a plus aucune importance. Est-ce complexe ou simple ? Peu importe également. Le lecteur ne pointe pas et n’a de compte à rendre à personne, ce n’est pas moi qui vais lui en demander.

Bien que je tente une cohérence, je ne la poursuis pas systématiquement. C’est un concept auquel nous nous attachons car nous avons peur de nous perdre. Dès lors des éléments semblant en-dehors du propos peuvent intervenir, tout naturellement, mais attention, s’ils détournent l’attention, rien ne dit qu’ils n’ont pas une raison d’être, exactement comme une apparition intempestive modifie le cours d’un rêve. Pourquoi la fiction serait-elle plus linéaire que la réalité ? Avez-vous remarqué que le cinéma joue de plus en plus sur des séquences très éloignées les unes des autres et que le spectateur doit relier ? J’essaye d’aller plus loin. Un jour les œuvres littéraires n’auront plus de sujet, ce ne seront que des images transcrites. Peut-être par ce biais une nouvelle poétique prendra forme. En cela, j’apprécie les derniers films de Terence MALIK.

D’ailleurs, je suis venu à l’écriture grâce à la poésie. Au début j’essayais de caler des alexandrins et de les voir rimer entre eux. Ensuite je suis passé aux vers libres avant de voir que la poésie pouvait se dégager des canons et des règles pour s’insinuer dans n’importe quel texte. Une prose peut tout à fait mériter des élans poétiques, par exemple, sans pour autant adopter un cadre classique, souvent enchaîné dans des contraintes. De même, un récit peut être entièrement traité de façon poétique, qu’il s’agisse d’un polar ou de la science-fiction.

L. : J’ai retrouvé un exemple dans un extrait de « L’arbre », qu’on peut ranger parmi mes récits de science-fiction.

Quoiqu’il en soit je cherche

Fouillant des hôpitaux

Et tous les dispensaires

Toutes les universités

Et leurs laboratoires

Je m’infiltre jusqu’aux notes perdues

Des savants les plus méconnus

Je suis le chercheur des siècles

Le traqueur du Mal

Et je t’aurai

Démon

P. : Oui, le chercheur dans le Temps… Il ressemble étonnamment à X, n’est-ce pas ? C’est celui qui sait et qui ne sait pas, c’est un peu moi, un peu tout le monde, il est en dehors de la foi, enfin je crois…

Sorti du contexte ce passage est assez déroutant, mais ça reste quand même une prose découpée en bribes, c’est très pratique visuellement, ça donne de l’air et crée un genre, beaucoup de poètes ont utilisé ce procédé, sauf que j’ajoute une narration couplée avec une rythmique alexandrine, le tout saupoudré de quelques accords phoniques ici ou là.

La versification est une chose, la poésie en est une autre. Avec la fiction, que l’habitude rapproche du roman, il y a tout de même quelques règles, à cause de la narration, à respecter. Je sens tout de même qu’il y a encore des choses à faire au niveau du narrateur, ou « des » narrateurs, car j’aime bien qu’il y ait plusieurs points de vue dans un texte dès lors qu’il y a plusieurs personnages. Un narrateur central passe à côté des autres personnages sans pouvoir les saisir dans leur complexité ; il risque de s’en tenir à la description et l’image de l’interlocuteur, dans un dialogue, se fige.

Mais voilà, les dialogues m’ont toujours intéressé. C’est aussi une question liée à la forme. Ils sont une émanation de la pensée que je ne conçois pas, dans un livre, sans une transcription spécifique. Pour l’exprimer littéralement, un dialogue s’ouvrira le plus souvent entre des guillemets pour continuer avec des tirets, jusqu’au moment où d’autres guillemets viendront le fermer. C’est parfois gênant, le lecteur doit naviguer à vue parce que ces éléments de ponctuation peuvent se chevaucher.

Mes personnages étant pensants, comme je suis leur auteur, ou leur créateur, je suis chacun d’eux. Je me sépare, me partage, me divise mais je ne formerai toujours qu’un. C’est le paradoxe. Aussi je tente de tous les assumer et veux rester dans leur logique personnelle afin de coller à ce qu’ils doivent être, à ce qu’ils doivent représenter. Techniquement, un saut de ligne permet de mieux faire la différence entre pensé et parlé qu’une ponctuation. L’italique rend aussi de bons services mais l’un et l’autre sont des effets encore visuels.

Pour les tirets, dont je programme l’obsolescence, au moins pour certains types de récits, cela fait déjà un moment que je cherche à les supprimer à cause de leurs incises, souvent lourdes. Dans Éléphants, en gardant les retraits j’espère donner du recul à mes personnages et accentuer leurs relations. Je crois qu’il y a un grand travail à faire au niveau du système narratif, trop souvent à la surface des choses.

 Au sujet de la construction, je flirte avec l’aléatoire. Les chapitres pourraient presque être brassés et redistribués, sauf pour les premier et dernier chapitres qu’une jeune éditrice éclairée, Natalie Sieber, m’a conseillé judicieusement de les faire précéder et clore le texte. Cependant il subsiste une grande part, dans le récit, laissée au hasard. N’oublions pas que la science n’exclue pas cette dimension dans la formation de l’univers. Dans des ouvrages plus anciens, j’avais déjà exercé des découpages en passant de la pensée d’un caractère à un autre, ceci afin d’éviter l’omniscience d’une narration linéaire. Tous narrateurs, ou « tous héros », pour faire simple.

L. : Dans L’Archange, un texte de « messianisme-fiction », dirons-nous, tu utilises en effet parfois cette tournure, dans cet extrait par exemple.

« Et c’est Toi, Anaël, qui en sera chargé. Tu es l’Élu. »

Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? C’est quoi ce délire ? Et comment connaît-elle mon nom ?

Il me scrute dans l’étonnement. Ses yeux, largement ouverts, sont au fond des miens. […] C’est bien lui que je suis venue chercher.

Elle est un mystère de chair. D’où vient-elle réellement pour jaillir de nulle part…

« Bien, cessons de jouer. Parlez-moi de vous clairement. »

P. : Oui, et j’adore le thème de l’élu, grâce à lui les possibilités sont immenses, il permet de repenser le monde en terme de renouveau. Mais dans Éléphants, si les personnages se sont placés d’eux-mêmes, au fur et à mesure de la composition, c’est parce que je n’ai pas l’habitude de travailler selon un plan ; ça ne m’est en fait jamais arrivé, ni dans mes récits poétiques, ni dans aucun de mes autres romans, même les plus longs. Pourtant j’avoue rester plus ou moins canalisé par une histoire, un peu comme dans un feuilleton. Si un plan se dégage finalement de l’ensemble, il prend forme au moment où un besoin de cohérence se fait sentir, quitte à faire semblant ou tricher. La peur de m’en affranchir disparaît peu à peu, mais j’aime toujours les histoires. Disons qu’elles peuvent devenir énigmatiques, que le dénouement s’émancipe de l’inaugural. En revanche je ne cherche pas l’hermétisme.

L. : Sans doute à cause de la présence du divin et du fantastique dans Éléphants, le lecteur peut être amené à chercher un message.

P. : Possible, car le texte est en effet empreint de connotations religieuses ou mystiques, mais je n’ai aucune intention, ni moins encore la prétention de délivrer un message. Qui suis-je pour envoyer des messages ? Si peu de chose…

En revanche, une métaphore je veux bien, celle du passage de la vie à la mort, auquel nous serons tous confrontés un jour. Ce passage, à la suite d’un souci de santé, s’est un jour présenté à mon esprit en s’en prenant à son corps. Bien que ce contretemps soit aujourd’hui en partie dernière moi, ou en suspension, cela me laisse une inspiration que je ne puis oublier. Des entretiens avec des médecins, des discussions avec des malades, m’ont alors appris que l’esprit humain conservait dans sa conscience suffisamment de ressort pour composer avec une certaine illusion de la durée. Traduite souvent dans l’espoir vain du matériel, j’ai remarqué cependant que quelques individus avaient assez de foi pour aborder ce passage avec une réelle conscience. C’est ce rapport entre la lucidité et la fantaisie de la fiction que j’ai tenté de faire coexister dans ce que je pourrais appeler des effets de conscience, que le lecteur pourra appréhender, selon son point de vue et ses propres vérités, ou croyances. Je pourrais développer cela de façon purement intellectuelle mais je reste un conteur et mes histoires, en général, ne sont pas préconçues. Ainsi mes personnages s’affranchissent de l’omniscience de leur auteur et je les laisse volontiers m’emmener là où ils me permettent d’aborder ce que j’appellerai l’Inconnu ; d’où ce personnage au nom mathématique : X, garant paradoxal de la raison.

L. : La façon dont l´auteur se laisse mener, quasi impuissant, par ses propres personnages, me fait également penser à la sensation décrite par des personnes ayant vécu une Expérience de mort imminente (EMI). Est-ce trop « tiré par les cheveux » ou es-tu d´accord avec cela ?

P. : Si l’on se place au niveau de la recherche, une expérience est un acte volontairement tenté en vue d’obtenir des observations quantifiables ; en revanche, un individu parlera de son expérience à la suite d’un vécu particulier, qu’il n’aura pas nécessairement souhaité ni voulu. Dans l’EMI (Expérience de mort imminente), c’est la rencontre entre le chercheur et cet individu qui conditionne certaines hypothèses, notamment que la mort physique ne soit pas une fin en soi. Mais ni l’un ni l’autre, finalement, en ont une conscience avérée. J’ai pu lire pourtant que ceux qui seraient « revenus » abordent en général leur « nouvelle » vie de façon plus réfléchie, donc plus consciencieusement, en quelque sorte. Un de mes personnages, Jouffre, lui-même un homme de science, serait au-delà même de cette conscience ; il se situerait de l’autre côté du passage et pourrait représenter ces êtres de lumière qui se tiennent au bout du tunnel dans l’attente de nouveaux arrivants.

Nos sociétés modernes cachent aisément ce que le monde refuse de voir. La mort recule, des projets prennent corps chez des individus parfois très âgés dont certains accomplissent encore des prouesses dignes de grands aventuriers. Mais l’image s’intéresse surtout à ce qui est beau, à ce qui rassure, et c’est là encore une façon de faire fonctionner la société de consommation. La vraie détresse humaine n’est pas un sujet enviable, ni rentable. Les médias et la publicité ne font pas vœu de Charité. Toutefois on ne peut blâmer le grand public, qui préfère la distraction et le « glamour ».

Chez les malades c’est différent, bien sûr. L’issue de leur combat leur est inconnue et beaucoup ignorent tout et de leur maladie et de leur traitement. Je crois et ai pu constater qu’il s’agit là encore d’une question qui touche l’instruction. J’ai l’impression que plus le malade est capable de réfléchir à sa situation et plus il aura des moyens de se défendre. Mais ce n’est qu’une impression. Une chose, cependant, m’apparaît clairement : la maladie peut se vivre comme une aventure. Il y a un apprentissage de soi, des prises de conscience qui peuvent aider un individu à dépasser physiquement son état et ses traitements. On parle souvent des effets positifs d’un comportement joyeux ou capable de créer des relations de bonheur avec son entourage ; je veux y croire et conseille à tout malade de pratiquer l’exercice du meilleur être. Après on pourra dire ce que l’on veut de la médecine occidentale et de ses laboratoires, qui profitent des effets des pathologies pour s’enrichir en accompagnant les causes sans vraiment les combattre, mais c’est un autre débat.

L. : Éléphants établit un parallèle entre Dieu et l’écrivain…

P. : Dans l’art contemporain on emploie souvent le mot « créateur » pour parler des artistes. Avec une majuscule Dieu prend corps, sinon l’évocation reste une simple idée de celui ou celle qui formalise un concept. Dans Robert 3, X va à la rencontre de son créateur pour lui faire entendre raison. Mais il n’y parviendra pas car Robert est lui-même une émanation d’un autre créateur : l’écrivain, dont l’ego est soumis à son double par un lien inconscient. Mais c’est en le manifestant que l’auteur peut réussir à se comprendre, et à s’accepter.

Il pourrait y avoir une relation adamique, au sens biblique du terme, entre l’écrivain et ses personnages, mais ceux-ci ne sont pas volontairement créés à son image. La relation reste fictive et je n’appuie pas nécessairement le propos de références particulières. Cependant ta remarque a le mérite d’être dans un au-delà du texte que je trouve aussi fantastique que mon récit. En cela j’estime que je suis parvenu à faire évoquer quelque chose. Qui sait ? En plus de souhaiter distraire, c’est peut-être mon but.

Encore une fois c’est l’imagination qui est mise à l’épreuve. Le roman prend corps au jour le jour. Une idée dans le sommeil s’insère le lendemain dans le travail, une rencontre et une discussion donnent de la matière, un paysage émouvant devient essentiel à décrire, un sentiment surgit… je fais feu de tout bois. Je crée parce qu’une puissance supérieure — appelons-la Dieu si l’on veut — m’en a donné le pouvoir, mais elle me précède toujours.

L. : Dieu ou créateur, l’écrivain n’en est pas moins à la genèse de son panthéon. Comment ces personnages, s’ils ne rentrent pas dans une planification précise, prennent-ils corps, ou forme ?

 « Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite… »

Disons que s’ils ne servent pas de charnière à l’action, ou s’ils n’ont pas la vocation d’être une volonté intrinsèque à ce que l’écrivain veut exprimer, les personnages s’imposent d’eux-mêmes. Leur existence devient plus un constat qu’un calcul prédéfini. Cependant et à la base, l’écrivain les crée. Ils peuvent prendre du sens à cause d’événements (Johanna), tel que l’apocalypse et se définir dans un monde chaotique ; participer à une histoire d’amour (Caroll) ; enquêter (Edouard) ; faire re-surgir un personnage du passé et lui donner une descendance (Irène Lupin) ; avoir vécu une grande vie et en faire le bilan (Sabine) ; avoir existé et l’auteur leur rendre hommage (Hamza), etc…

Les inspirations sont multiples. L’actualité, la littérature, le quotidien, la science-fiction, la religion, tout est bon pour faire une ou plusieurs histoires. Mais comme le souligne Robert, avec lequel l’écrivain entretient une certaine dualité, l’important n’est pas de finir une seule et même histoire mais d’en débuter un certain nombre, pour le plaisir d’évoquer des situations et ensuite les relier, ou ne pas les relier.

L’objectif pourrait être de continuer ces débuts d’histoire, ou ces nouvelles, et de les mener jusqu’à un certain degré d’achèvement. Mais à mon sens ce serait perdre du temps. Notre époque va trop vite. Que des lecteurs aient déjà le temps de rencontrer ces personnages me semble déjà une chance.

L. : Et X ?

P. : X est un lien entre la fiction et la réalité, ou une conscience scientifique, pour paraphraser Rabelais. Il est la part d’hermétisme que j’aurais voulu éviter. Rien à faire, il s’est imposé. D’ailleurs c’est lui qui a commencé. Il s’est présenté ; je l’ai suivi pour voir où il m’emmènerait. Il semble tout savoir, ne démontre rien, fait des tours, apparaît en tous points de l’univers, il désire et, comble de l’ubiquité, il rejoint la réalité alors qu’il n’est que fiction. Il est à mon sens symptomatique de notre époque qui s’appuie trop souvent sur la science. Il peut aussi douter et invoquer Dieu, ou le Créateur. C’est un personnage hybride donc malléable ; idéal pour se projeter dans l’imaginaire.

 L. : Le titre de ton roman : Éléphants, ne comporte pas d’article. Comment faut-il le prendre ? Est-ce une interpellation ?

P. : Pourquoi pas. Cela aurait du sens, mais je ne voulais surtout pas les définir, en faire un groupe identifiable. C’est surtout un souvenir de gosse. J’ai dû voir ça dans un film américain en noir et blanc, tu sais, avec des explorateurs qui découvrent un cimetière d’éléphants. C’est une allégorie qui a parfaitement fonctionné alors dans mon esprit.

L’homme parle de l’instinct chez l’animal. Quel serait donc son instinct, à « lui » ? Serait-ce un acte si rapide qu’il ressemble à un réflexe ? Serait-ce une trame inscrite dans son ADN et qu’il retranscrit naturellement dans son comportement ? Ou bien serait-ce une forme supérieure d’intelligence qui le rendrait capable d’aborder ce qui constitue son inconscient ?

L’éléphant quitte le clan. Vieux ou vaincu, il part mourir sur un chemin qui le conduit hors des siens. Au niveau de la conscience humaine, quels sont les exemples d’un tel comportement, autres que le suicide ? J’imagine seulement des personnages qui désirent se rapprocher de leur absolu, dans la manifestation de leur foi. Si cette conscience était humaine j’aimerais être un de ces « Éléphants ». Seulement voilà, cette faculté ne pourrait s’exercer qu’à un moment où l’esprit serait encore en mesure de dicter sa volonté à ses membres, et que ceux-ci lui répondent. Après c’est une question d’éthique personnelle. S’en aller : est-ce lâche ou courageux ? Est-ce également dans la mesure du possible ? Je pose la question par le biais de mes personnages.

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#Elephants#EMI#roman expérimental#science-fiction

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